Aide moi. [Miyaji]

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Hina était perdue. Au sens propre comme au sens figuré.
Une foule de personnes l’entouraient, la frôlait, la bousculaient. Ils n’avaient aucune idée de la raison pour laquelle la jeune femme restait là et ne continuait pas son chemin. Elle-même ne le savait pas. Elle restait là parce qu’elle ne pouvait pas bouger. Elle n’avait pas assez de force pour avancer mais, trop d’orgueil pour reculer. Que faire? C’était la question récurrente qui revenait à chaque fois dans son esprit. La jeune femme ne savait pas où elle était, après tout, cela ne faisait pas très longtemps qu’elle habitait dans la capitale nippone, elle était donc loin de connaitre tous les coins. C’était également une des raisons pour lesquels elle ne pouvait pas bouger.
C’était comme si elle était prise au piège. Un enfant qui se perd dans un grand supermarché devait connaitre le même sentiment que la jeune femme. Il n’a pas d’autres alternative, sa mère n’est plus là pour le protéger, il doit donc faire sans et se débrouiller pour arriver jusqu’à la caisse afin de faire un appel. Seulement, Hina ne pouvait pas appeler quelqu’un afin qu’il l’aide. Elle n’avait plus de point de chute. Et elle devait se débrouiller pour arriver jusqu’à un certains endroit. Que faire quand on ne connait pas ce dernier? Et bien, nous sommes définitivement perdus.
La jeune femme était quelqu’un de fort en temps normal, elle ne se serait jamais laissée aller comme elle le faisait là. Cependant, quelque chose l’avait poussé à agir de la sorte, à ressentir cette grande solitude. Elle venait de perdre le pilier de sa vie à Tokyo : Kumiko. Cette jeune femme avait toujours aidée Hina même si elle ne s’en rendait pas compte, parce que, arriver dans un pays qu’on ne connait pas est difficile et ça les encore plus quand on est seul. Sa simple présence avait aidé la brunette à tenir le choc de sa séparation avec son pays natal et son père. Maintenant qu’elle n’était plus avec elle, la jeune femme se retrouvait seule. Et ce sentiment se renforçait quand elle repensait au fait que si elle était encore à Séoul, elle avait toujours des personnes vers qui se tourner comme son père. Néanmoins elle avait décidé de quitter le nid, de ne plus dépendre de son géniteur afin qu’il puisse vivre sa propre vie avec son compagnon, sans se soucier d’elle. Mais, à ce moment de sa vie, elle avait terriblement besoin de lui. La jeune femme ne sentait plus la force qui l’avait mené jusqu’à Tokyo, cette force qui l’avait rassuré et lui promettait qu’elle n’aurait plus besoin d’aide, qu’elle avait mûrit. Mais, cette force, elle venait de s’en rendre compte, c’était Kumiko. Elle s’était entièrement reposé sur elle, grosse erreur. Pourtant, Hina l’avait toujours su, il ne faut jamais être dépendant de quelque chose et encore moins de quelqu’un, elle avait prit assez de claque dans sa vie pour s’en souvenir. Pourtant, elle l’avait fait une deuxième fois… La faute ne revenait en aucun cas à Kumiko, c’était la sienne avant tout. Elles s’étaient juste disputées mais, Hina avait beaucoup trop d’orgueil pour revenir dans leurs appartement, pour lui montrer sa faiblesse et sa dépendance. Elle voulait lui montrer qu’elle pouvait être forte. Elle l’avait même cru elle-même pendant un moment mais, ce n’était que chimères. Hina était quelqu’un de faible et c’était la deuxième fois de sa vie que la vérité lui éclatait à la face.

La protagoniste sentit quelque chose d’humide tomber sur son épaule, quelque chose de froid. Elle regarda en direction du ciel et vit les gouttes de pluies tomber unes à unes. Au début c’était lent mais, très vite, l’averse la surpris. Que faire? Elle ne savait pas où aller.
A présent elle était complètement trempée mais, il n’y avait plus tout ce monde qui grouillait autour d’elle.
Des gouttes salées se mêlèrent alors au gouttes de pluies sur ses joues. Elle n’avait pu contenir ses larmes. De toute façon, elle n’avait jamais eu l’intention de les arrêter, elle ne sentit d’ailleurs pas qu’elles coulaient. Jusqu’au moment où un sanglot la prit. La jeune femme se trouva complètement puérile à pleurer de cette manière parce que la maison nous manque. Ce visage, elle ne l’avait montrer à personne. Même devant son père, Hina faisait en sorte d’être quelqu’un de fort. Elle n’avait pas vraiment le choix non plus, elle avait dû grandir vite et se construire une carapace afin de passer les différents obstacles qui se trouvaient sur son chemin. A ce moment là, la jeune femme avait l’impression qu’elle n’arriverait jamais à passer cet obstacle. Or, son corps bougea tout seul, comme indépendant de sa volonté. Il l’a mena jusqu’à un abris et lui fit prendre son téléphone. Le visage de Miyaji s’était alors imposé dans son esprit. Cette jeune femme si douce qui n’avait pas hésité à l’aider lorsqu’elle ne se sentait pas bien. Elle lui avait parut si maternelle que ça l’avait apaisé. Cela était peut être dû au fait qu’au moment de leurs rencontre, la jeune femme était plus sensible au choses qui l’entouraient, sans doute à cause du manque. Seulement, elle ne réfléchit pas au pourquoi du comment. Elle savait que la jeune femme l’aiderait d’une façon ou d’une autre.
Ses sanglots ne s’étaient pas tarit et elle fut surprise par sa voix lorsqu’elle commença à parler avec la jeune nippone. Elle n’arrivait pas à articuler énormément de chose mais, Miyaji sembla tout de même la comprendre et lui dit de venir la rejoindre chez elle en lui assurant que ce n’était vraiment pas loin.
Hina avait eu raison de l’appeler car, la jeune femme n’avait pas hésité une seconde à l’inviter chez elle.
La brunette évolua donc rapidement dans les rues de Tokyo, comme si elle avait peur de se surprendre elle-même et de faire demi-tour. Plus vite elle arriverait, moins elle aurait de chance de renoncer.
La coréenne arriva très vite devant l’appartement et monta les escaliers afin de se retrouver devant sa porte. Elle remarqua que ses sanglot ne s’étaient pas arrêtés, comme si au moment même où la pluie était tomber, son esprit s’était échappé et ne pouvait plus contrôler son corps.
Peut être qu’elle l’avait entendu, en tout cas, la porte s’ouvrit rapidement et c’est Miyaji qui apparu derrière. Ses mots sortirent alors tout seuls de sa bouche.

« Aide moi »

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Miyaji était inquiète, et quand elle entendit une personne arriver devant ça porte, elle l'ouvrit rapidement et pris Hina dans ses bras autant pour la consoler que pour la soutenir jusqu'au salon et la déposer délicatement sur le canapé. Les pleures de son amie, Miya les connaissaient bien, pas parce qu'elle pleurait pour un rien, mais parce qu'elle c'était déjà disputé plusieurs fois avec Aya, sa meilleur amie. Mais Miya, elle, n'avait pu se tourner vers personne. elle fut donc honoré que quelqu'un comme Hina est confiance en elle et se confie. Mais Miya avait beau vouloir la consoler, la seul chose qu'elle pouvait faire, c'était la prendre dans ses bras. En effet, elle n'était pas très doué pour ses choses là. Elle réfléchit, puis s'aperçut enfin que la jeune fille était trempé. Elle l'emmena donc dans la salle de bain. Elle l'aida à se déshabiller et fit couler un bain moussant bien chaud. Elle sortit sans un mot de la pièce et alla chercher des vêtements propre. Elle retourna dans la salle de bain afin de sécher Hina et l'enveloppa dans un peignoir de bain doux ,chaux, et parfumer. Elle l'aida aussi à s'habiller. Puis la dirigea encore vers le salon. Hina s'assit, elle était à présent plus calme, mais quelque perle apparaissait encore sur ses joues. Miya prépara un thé au jasmins mélangé avec du miel. Elle présenta la tasse à son invité et attendis que cette dernière se confie.

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M

L

« Je me suis disputée avec Kumiko… Et je me sens vraiment mal. J’ai comme le mal du pays… C’est comme si j’étais vraiment toute seule… »

H

Invité

« Je me suis disputée avec Kumiko… Et je me sens vraiment mal. J’ai comme le mal du pays… C’est comme si j’étais vraiment toute seule… »

Miyaji voulut lui en demander plus, lui demander de se confier et de lui raconter tout se qui c'était passé. Mais pas seulement avec sa sempai, mais depuis toute son enfance. Oui... elle aurait voulut lui demander, l'écouter, et la consoler.
"comme une psy..." se dit d'abord Miya. "où une mère..."

Elle avait de la sympathie pour sa nouvelle amie, mais au contacte de leur peau, Miya ressentait quelque chose qu'elle voulait transmettre à Hina. Miyaji aimait autant ça mère en France qu'elle détestait son père et sa mère l'avait beaucoup aidé dans plusieurs épreuves. Elle savait donc à quel point il était important d'avoir de l'affection maternelle et elle avait une envie soudaine dans donner un peux à Hina. Miya ne ressentait aucune pitiés pour cette dernière, elle la respectait, et l'aimait déjà.

Quand Miya vit la brunette s'assoupir sur son épaule, elle lui caressa la joue toute douce et elle lui demanda à regret un dernier effort pour l'emmener dans la chambre d'amie. Cette salle était plutôt froide vu que personne ne l'avait utiliser depuis que ça avait été rénové. Mais Miya ne sans fit pas trop, à force de mettre quelqu'un au chaud cette personne pouvait se ramollir au lieu de prendre des force et d'avancer vers le présent et l'avenir. Miya voulait la cajoler, mais elle n'était pas sa mère, et même si elle l'était, elle se devait d'apprendre à Hina à régler ses problème seul. Elle la recouvrit de couvertures et alluma le chauffage: Hina devait se débrouiller seul, oui, mais dans les débuts, vos mieux êtres accompagné. Ainsi cette métaphore se mit en place dans la tête de Miya qui alla laver et sécher les vêtements de Hina.

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Cela faisait très longtemps que Hina n’avait pas dormit aussi bien. Elle avait réussit à atteindre un sommeil réparateur, ce qui se faisait très rare depuis quelques semaines à cause de ces fichu cachets qu’elle prenait pour la « concentration ». Elle était enfin apaisé et se laissa aller à rêver.
La jeune femme possédait une imagination sans bornes et ses rêves étaient toujours peuplés de créatures plus farfelues les unes que les autres et qui l’emmenaient dans de belles aventures. Quand elle était plus jeune, elle aimait ce coucher pour retrouver ce monde où elle était le seul maître. Seulement, tout cela n’a qu’un temps et passé la nuit, on retrouve la réalité. Certes, elle n’est pas toujours très belle mais, on a pas vraiment le choix, on ne peut pas la fuir éternellement, Hina l’avait compris bien assez tôt.
Cette nuit là, quand elle se réveilla, elle ne se souvenait déjà plus de ce rêve mais, elle savait qu’il avait été peuplé de créature plus belles les unes que les autres qui l’avaient emmenés dans des aventures farfelues… comme d’habitude. Lorsque ses paupières se soulevèrent et qu’elle put apercevoir l’environnement dans laquelle elle se trouvait, la jeune femme mit du temps à se remémorer la soirée passée, comme si, au moment même où elle avait claqué la porte de leurs appartement, son cerveau s’était déconnecté. Cela lui revint par brides seulement et elle comprit qu’elle était chez Miya et que cette dernière s’était occupée d’elle. Elle eu un peu honte de lui avoir pris du temps comme cela. Elle devait être occupée quand Hina était arrivée et la recevoir avait du lui coûter du temps. Notre protagoniste détestait par-dessus tout être un fardeau, c’est pour cette raison qu’elle s’efforçait de n’avoir besoin de personne. Qu’Est-ce qui avait bien put lui arriver? Elle ne se souvenait pas. C’était vraiment comme ci sont esprit était partit quelques heures.
La jeune femme se leva en évitant les gestes brusques et mis ses pieds au sol, sans toute fois se mettre debout. Elle examina alors la pièce, les gens à moitié ouverts. La pièce était assez simple mais, jolie. Ses vêtements étaient posés sur la commode et ils étaient secs. De ce qu’elle se rappelait de la veille, une averse s’était abattu sur la ville et elle s’était retrouvé trempé. Avait t’elle dormit tellement de temps qu’ils s’étaient séchés tout seuls?! Non pas possible… De plus ils étaient pliés. La jeune femme voulait sortir vite de l’appartement afin de ne pas déranger encore plus son amie. Enfin, elle ne comptait pas non plus sortir comme une voleuse et allait tout de même la remercier pour l’avoir hébergé. Le mieux aurait été que Miya dorme et donc que Hina ne lui laisse qu’un message. La jeune femme n’était pas quelqu’un de spécialement impoli mais, elle avait peur de sa réaction. Elle ne la connaissait pas encore très bien et malgré le fait qu’au premier abord elle paraisse très accueillante, ce n’était peut être qu’une apparence, et on ne peut pas se fier à ces dernières. De plus, elle ne se souvenait pas vraiment de ce qu’il s’était passé la veille, elle avait peur d’avoir oublié quelque chose d’important.
Elle se mit donc sur ses deux jambes, tout aussi lentement, et se dirigea vers ses vêtements. Quand elle souleva son chemisier en premier, elle sentit une bonne odeur de lessive, comme quand la mère de Keii-chan lavait ses vêtements quand ils s’étaient trainés dans la boue et que Hina ne voulait pas se faire gronder par son père. Elle sourit toute seule quand elle repensait à la réaction de la cuisinière quand elle voyait les deux enfants rentrés tout sals dans le restaurant, faisant rire les habitués. Mais, cette odeur de lessive voulait aussi dire que Miya avait lavé ses vêtements… Elle se sentait de plus en plus coupable. Elle l’ai enfila donc rapidement et sortit de la chambre silencieusement.

Quand elle atteignit le salon, elle remarqua qu’il y avait du bruit. Ce n’est qu’après qu’il vit que la télévision était allumé et que Miyaji regardait une émission sur les NEWS. Si elle voulait partir sans un mot, c’était mal barré. Elle s’approcha donc du canapé et s’assit à côté d’elle. Aucun son ne voulait sortir de sa bouche. Il fallait qu’elle est le courage de lui parler!

« Miyaji-chan… Je suis désolée si je t’ai importunée ! »

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« Miyaji-chan… Je suis désolée si je t’ai importunée ! »

Miyaji sursauta. Comme à chaque foi qu'elle regardait une émission sur son groupe préféré, elle ne pouvait jamais détacher ses yeux de l'écran, et ses oreilles n'entendais que se qu'elle voulait. Un voleur pouvait donc passer derrière elle, qu'elle n'en serait rien. La voix de Hina ne fut qu'un bourdonnement, mais le mouvement du canapé quand quelqu'un s'assoit dessus la réveilla de son obsession. Elle regarda son inviter avec concentration, puis éteint la TV. Elle essaya de déchiffrer la phrase qu'elle lui avait dite et une fois arrivé pensa:"Tu ne m'a pas importuné, mais la si!" Elle soupira en espérant que Aya aurait par hasard enregistrer l'émission. En voyant le visage interrogateur et inquiet de Hina devant le soupir qu'elle venait de faire, Miya changea du visage de l'exaspération à celui du sourire rassurant mais sincère. Miya eu même envie d ela prendre dans ses bras mais elle se retenu.

-Tu ne me dérange pas, loin de là! Tu viens quand tu veux et est la bienvenue. Viens quand tu en a besoin ou envie. Je serais là pour t'écouter, même si je t'avoue que je ne suis pas très douer pour consoler une personne, je suis toute fois patiente et prête à donner conseil.

Hina sembla être rassuré et confia à Miya qu'elle ne se souvenait plus de se qui c'était passé. Tout de suite après les estomacs des deux jeune fille gargouillèrent comme un tonnerre au contacte de la terre. La jeune femme aux yeux émeraude lui proposa donc un petit diner de minuit. Miyaji voulu d'abord préparer le repas toute seul, et laissait Hina se reposer, mais en y réfléchissant, elle se dit que se serai plus amusant de le faire à deux. Elle en profiterait pour voir si Hina savait cuisiner autant que ranger et entretenir une maison. Miya elle, se débrouillait pour que partout dans sa maison soit rangé , pas forcément très propre, mais que au moins tout soit en ordre, le seul endroit où les choses trainer par terre était sa chambre. Pour ce qui était de la cuisine, Miya connaissait quelque bonne recette appris par sa mère, mais ce qu'elle aimait par dessus tout et qu'elle avait appris à faire toute seul, c'était les pâtisserie. Gâteaux, biscuits, tartes, pâtisserie française et japonaise, même confitures elle savait faire. Malheureusement, depuis qu'elle travaillait au Japon, elle n'avait plus le temps pour faire ça, et de toute façons personnes ne lui avait jamais demandé de lui faire à diner, la plupart du temps, elle mangeait seul. Et personnes ne savaient qu'elle avait un certain dons pour ses chose là. Si on pouvait appeler un "don" quelque chose que l'on a appris en s'entrainent le plus possible.
Elle lui proposa de faire du Chickendon, un Donburi au poulet panné. Pendant la cuisson, elle lui proposa aussi de partager le dernier Manjû qu'y lui restait, qu'elle avait préparé la veille. C'est avec amusement, et une petite bataille d'eau et de nourritures qu'elles firent leur préparation. C'était une des rare fois où Miya s'amusait autant sans penser au lendemain. De loin, on pourrait croire qu'une mère et sa fille se découvraient pour la première fois...

Invité

Hina ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire. Cela vous étonne encore? La jeune femme ne savait jamais qu’elle chemin prendre. Elle réfléchissait beaucoup trop et ne se sentait jamais à sa place. La hantise de gêner la vie des autres l’empêchait de vivre la sienne. On aurait parfois envie de la bouger, de lui prendre les épaules et de la secouer comme un pommier, on aurait souvent envie de lui crier : mais bouge toi merde ! Oui, Hina était ce genre de personne qui ne savait pas quel chemin prendre. Qui pesait le pour et le contre avant chaque décision, qui passait devant les vraies opportunités. Ces gens qui disent attirer le malheur mais, qui -au fond- le créer eux même. Ils s’enfoncent tout seuls dans leurs propre trou, dans leurs désarroi et ne semblent pas pouvoir en sortir. Seulement, la seule solution à tous leurs maux est eux même. C’est une barrière invisible qu’ils se mettent, de peur de prendre une mauvaise décision, de rater leurs vie. C’est assez ironique n’Est-ce pas? C’est en essayant de tout faire pour que leurs vie soit la meilleurs possible, la plus vertueuse, qu’il l’a rate. Il faut être consciencieux dans la vie mais, trop n’amène jamais rien. Et puis n’importe quel extrême est dangereux. Hina était comme cela mais, elle n’en avait pas conscience. Trop sérieuse, elle ne faisait pas ce qu’elle voulait. Elle avait beau être jeune physiquement, à l’intérieur elle était beaucoup trop âgée. Tout cela parce qu’elle redoutait l’avenir. Alors pour que ce dernier soit le plus confortable possible, elle ne vivait que pour le préparer. Elle avait mûrit beaucoup trop vite. Elle était entrer dans le monde cruel des adulte trop rapidement et cela, personne ne l’en avait protégé. Son père pensait sans doute que cette aptitude l’aiderait à passer les obstacles, la rendrait plus forte et plus heureuse au final mais, ce fut l’effet inverse qui s’opéra. Elle s’imposait des obstacles seule. S’empêchait tout plaisir de peur de basculer dans le vice. Hina était très observatrice et comprenait la totalité de ce qui l’entourait, ou en tout cas, feignait de le savoir, néanmoins, pour son propre cas, elle ne possédait aucune clairvoyance. Elle niait tout problème, vivait pour les autres et essayait de faire en sorte qu’elle ne dérange personne… Mais quand Est-ce que ses propres désirs étaient assouvis? Quand Est-ce que ses besoins propres passaient en premier? Et bien jamais. Dans la logique des choses, ce sont les parents qui s’occupent de leurs enfants. Il doivent leurs montrer la voie et les aider dans leurs premiers pas vers le monde adulte. Cela n’avait pas été le cas pour Hina. Cette dernière avait toujours ressentit le besoin de s’occuper de son père. Elle s’en voulait presque d’être née, elle avait cette impression -sans s’en rendre compte- qu’elle avait toujours été un boulet pour lui, une erreur, qu’elle lui avait gâcher la vie. Son père ne lui avait jamais fait des remarques qui auraient pu lui faire penser ça mais, le simple fait qu’il garde une photo de sa mère dans sa chambre en témoignait. Ils étaient jeunes, ils avaient tellement de temps pour accéder à la dure réalité des choses, ils auraient pu être heureux ensemble… Et elle a tout fichu en l’air. La jeune femme avait parfois pensé que son père aurait dû l’abandonné comme l’avait fait sa mère, qu’il aurait mieux vécut. Cette impression s’était renforcée lorsqu’elle avait vu sa mère biologique dans son autre famille... elle avait eu l’air épanouie… Pas comme son géniteur. Ce dernier ne vivait que pour sa fille et faisait passer ses propres besoins après. Il n’était pas repartit au Japon afin de ne pas dépayser la jeune fille, le moindre sacrifice, il le faisait, et sans le vouloir, cela faisait culpabiliser Hina. Elle grandissait trop vite, faisait en sorte de ne pas embêter son père et n’était pas passer par une "crise d’adolescence", comme on dit. Elle avait tout de suite pris conscience que cela ne servirait à rien, que se rebeller n’apporterait rien et que c’était certainement l’un des pires besoins primaires. Bien sur, elle avait fait quelques fois la tête mais ça s'arrêtait. Et cette énergie accumulé, ce trop pleins qu’elle avait canalisé pour ne blesser personne et bien il voulait sortir maintenant. Il était destructeur et lui brûlait les entrailles et à petit feu, elle sombrait en silence, sans gêner personne. Est-ce que cela lui allait? Il fallait déjà qu’elle en ai conscience… Mais, à bien y réfléchir, cela lui conviendrait. Elle ne s’aimait pas elle-même, alors pourquoi vouloir à tout pris se sauver? Sans doute pour ne pas faire souffrir son père inutilement… Cette autodestruction avait débuté au moment même où son père avait enfin trouvé un compagnon, qu’il avait trouvé le bonheur. Elle se sentait en infériorité face à cette homme venu de nulle part car, lui au moins arrivait à rendre le sourire à son paternel. C’est dingue ce que la vie était injuste. Elle avait tout donné pour lui rendre ce sourire d’entant, celui qu’elle n’avait vu que sur les photos mais, c’était quelqu’un d’autre en l’espace de quelques semaines qui y arrivait. C’était cruel et Hina n’y pensait pas parce qu’elle se dégoutait encore plus d’elle-même devant tant d’égoïsme. C’est pour cette raison qu’elle montra au reste du monde qu’elle était contente pour lui, contente qu’il ait trouvé le bonheur mais, au fond elle se sentait évincé. Pendant quelques temps, elle avait presque cru que cela ne la gênait pas, qu’elle était soulagée mais, c’était faux. Elle étouffait là bas, parce qu’eux étaient heureux mais, pas elle. Parce qu’ils se sentaient tellement mieux sans elle, parce qu’elle n’avait plus aucun but… Parce qu’elle ne servait plus à rien . Non, elle ne comptait pas mourir. La vie avait encore son importance pour en venir à une telle extrémité… Non, elle comptait fuir. La Japon était l’espoir, son seul espoir. Celui d’une autre vie, peut être meilleurs. Mais, elle n’avait pas su combattre les bons démons et toute cette énergie s’était trop accumulé, et était trop importante pour être canalisée. Alors elle avait fuit encore une fois. Elle avait fuit son appartement mais, encore combien de temps pourra-t-elle fuir comme ça? Au final elle se fuira elle-même et l'échéance était fatale. Ce n’était pas ce qu’elle voulait car, malgré tout, l’espoir persistait. Il avait la forme de Kumiko, du jeune homme de la bibliothèque, de Miyaji et même de Ueda qu’elle détestait. Elle savait qu’ils pourraient lui apporter beaucoup plus mais, elle bloquait. Elle ne savait pas quel chemin prendre et au fond, elle ne savait pas si elle pouvait se permettre d’être heureuse maintenant. Elle n’avait plus à s’occuper de personne, elle pouvait se garder du temps mais, elle ne semblait pas prête. Elle était complètement perdue et tout ce qu’elle pouvait faire c’était rester là, ne pas avancer. Réfléchir sur le chemin à prendre pendant que le temps, lui, défilait et emmenait avec lui toutes ses opportunités de trouver le bonheur… Son cœur lui faisait mal, sa tête et son corps aussi. Tout n’était plus que douleur et elle ne se souvenait plus de l’époque où tout était plus simple. L’époque où elle ne savait rien, celle où elle pouvait jouer tranquillement avec Koyama… Oui, elle voulait retrouver toutes ces sensations, seulement c’était impossible. Le bonheur semblait lui être inaccessible.

Perdue dans ses pensées moroses, elle avait réagit aux actions de son amie tel un automate. Est-ce que cela ou cela lui plaisait? Elle n’en avait aucune idée, son esprit trop embrumé l’empêchait de parler. Cet appartement, cette cuisine, cette jeune femme.. Tout cela semblait ne pas subir le temps qui passe. C’était une sorte de bulle destinée à panser ses blessures profondes. C’était sans doute son jardin d’Eden, là où elle pourrait remettre de l’ordre dans ses idées, trouver des solutions. Oui quand elle fuyait, c’était tout ce qu’elle cherchait. Cette recherche n’avait pour but que le fait de se trouver elle-même… Au bout de plusieurs minutes, elle se détendit un peu puis, se laissa aller. Elle aimait bien voir sourire Miya. Son expression était sereine et donnait l’impression que le moindre soucis n’était que chimère. Dans le monde où elle l’emmenait, il n’existait pas de douleurs, seulement un calme apaisant. Quelque chose qui embrume l’esprit. Hina savait que le lendemain, tout reviendrait à la normal et que ce moment lui paraîtrait lointain… Mais, elle voulait encore croire que ces moments passés n’était pas éphémères, qu’ils se répèteront car, c’était peut être ça le vrai bonheur. C’était de partager des plaisirs simple avec quelqu’un qu’on apprécie, un ami, un amant.. Qu’importe, tant qu’il vous donne l’impression d’aller mieux. Hina se laissa donc faire et reprit un peu d’aplomb. Elle aida la jeune femme à faire à manger. Peu douée pour cela car, très maladroite, elle faillit se découper le doigt plusieurs fois, et sourit lorsque Miya se mit à rire devant son air concentré. C’était vrai qu’elle avait constamment cette esprit de compétition qui l’a poussait à faire de son mieux et Hina était très concentré sur cet aliment. Elle semblait lui dire qu’elle arriverait à le découper quoi qu’il fasse alors que.. Ce n’était qu’un légume. Ce simple sourire était révélateur du fait qu’elle avait oublié en partit ses soucis. Lorsqu’elle se concentrait sur ses études, cela se produisait aussi… Ou quand elle avalait ces petites pilules… C’est alors qu’elle sentit une goutte d’eau s’abattre sur sa joue, le contact fut désagréable étant donné que l’eau était froide. Puis tout un jet s’abattit sur lui et elle vit Miya en face, la mine faussement désolée… Le poivrons et elle eurent la même pensée : vengeance. Elle s’approcha donc rapidement de la jeune femme et aplatit un bout de poivrons sur son front, tout en gardant une distance de sécurité. Elle rit alors de bon cœur et c’est avec beaucoup de joie qu’elles salirent la cuisine. Elles finirent complètement épuisés sur le canapé, devant un bon plat, qu’elles avaient préparés toutes les deux. Le silence était revenu, les soucis avec. Hina avait besoin de se confier. Cela ne ferait sans doute ressortir qu’une infime partie du mal mais, elle savait que ça la soulagerait. Que ce poids qui l’empêchait d’aller plus loin, disparaitrait un peu et que part la suite, s’autodétruira machinalement. Elle ne voulait pas casser cette ambiance bonne enfant qui s’était installée entre elles deux mais… Elle ne savait pas si elle aurait d’autres occasions de tout lui dire. Elle commença alors à se confier timidement puis, se perdit dans ses souvenirs, dans ses sentiments. Elle lui raconta tout. Et une seule trace salée coula sur sa joue… Quand elle évoqua son présent.

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