Stalker no Inu [Koki]

Un vent glacial s’immisça dans les vêtements de notre bel inconnu. Ce dernier ne put réprimer un violent frisson. Non mais, qu’elle idée de vouloir pisser alors qu’il fait un peu moins de zéro dehors? Je ne parle pas de notre beau blond mais, de son chien. Il n’avait eu aucune envie de sortir de son confortable appartement, malheureusement, son clébard en avait décidé autrement et il ne pouvait décidément pas l’ignorer, se remémorant les excréments sur son tapis et ses vêtements propres… non c’était vraiment pas possible. Il prit donc son courage à deux mains et sortit dans ce grand froid. Si il savait ce qui l’attendait, il n’aurait pas autant hésité, en même temps, qui peut deviner l’avenir?
Il prit donc une laisse dans le placard et attacha son chien. Ce dernier était un cocker répondant au nom de Joker. Il avait eu besoin de cet présence dans son grand appartement Tokyoïte pour se sentir un peu moins seul. Après tout, il avait toujours vécût dans une famille nombreuse et très bruyante. Il faut dire aussi que quatre garçons dans la force de l’âge en devaient pas toujours être évidents à canaliser. Cependant, Koki avait toujours apprécier cette ambiance à la maison… Il l’a regrettait maintenant. Mais, il avait maintenant vingt quatre ans et était indépendant depuis un moment. Et puis, comment pourrait t’il ramener toutes ses conquêtes d’un soir si il habitait encore chez les parents hein? Alors il se contentait de son chien et ce dernier le lui rendait bien. C’était un vrai fou. Il aimait courir, jouer, manger mais, jamais dormir et il arrivait parfois à fatigué notre pauvre rappeur.
Dans la rue, il tirait vraiment beaucoup sur la laisse et Koki ne devait pas trop se faire remarquer… c’était pas de bol. Les gens le regardaient de façon étrange. Son chien voulait presque sauter sur tout le monde. Mais qu’Est-ce qui lui avait prit de le sortir à une heure où les rues sont bondés?
Bientôt, un groupe de lycéenne le reconnurent et commencèrent à piailler toutes seules en le montrant du doigt. C’est dingue ce qu’il ne supportait pas ce genre de filles… Vous voyez, le genre à sortir en bande et à regarder toutes les deux minutes si leurs surplus de maquillage est toujours en place… Trop superficiels… Pourtant c’était le genre de filles, un peu plus vieille, avec qui il couchait les soirs où il se sentait trop seul. En même temps, c’était les plus facile et puis quand il avait un peu trop bu, il ne faisait pas vraiment attention… C’était cruel n’Est-ce pas? Il ne voyait pas vraiment ces femmes, dans ces moments là, comme des personnes mais, comme des objets. Il savait que dans leurs bras il pourrait oublier, le temps d’une nuit, sa profonde solitude. Il lui manquait quelque chose seulement, il ne savait pas quoi. Alors il vivait pour la musique alors que sa vie sentimentale était un pur désastre.
Les lycéennes partirent l’accoster. Si elles n’étaient que cinq, cela n’était pas vraiment un problème, il pourrait leurs signer un autographe et puis il aurait fait sa Béa de la journée… seulement elles n’étaient pas que cinq. Elles rameutèrent carrément toute la bande de pimbèche et Koki ne se sentait pas de les affronter. Il décida donc de se dépêcher et d’arriver jusqu’au parc pas très loin. Là bas, il pourrait les semer sans problèmes, il connaissait par cœur ce parc. De plus, c’était un vrai labyrinthe… Un jeu d’enfant. Avec Joker, ils se précipitèrent vers l’étendu verdoyante. Arrivée à l’intérieur, ils se cachèrent derrière un buisson quelques minutes, le temps que la meute soit partie. Il reprit alors son souffle, soulagé. Franchement, si on ne pouvait plus aller promener son chien tranquillement? Ou va le monde? Il y a encore quelques années, il pouvait sortir dehors ni vu ni connu et en l’espace de quelques mois, il suffisait qu’il omette de prendre ses lunettes et c’était la ruée des fangirls… Le revers de la médaille comme on dit.
Après avoir repris ses esprit, le chanteur leva la tête et se retrouva nez à nez avec une énorme illumination de noël. C’était tellement lumineux que ça lui piquait les yeux. Koki n’aimait vraiment pas ce genre de décorations voyante, il trouvait que ça usait de l’électricité inutilement et que bien souvent, c’était d’une laideur épouvantable. Enfin, cette année, ces décorations l’horripilait un peu moins qu’à l’accoutumé, il espérait même en son fond intérieur, que de la neige tombe afin de compléter ce tableau de fêtes de fin d’année. Mais, même sous la torture, il ne vous avouera jamais cet excès de sentimentaliste, il faut dire aussi qu’il avait une image de gros dure à tenir le Koki !

Puis, il sentit son chien le tirer d’un coup très sec, l’emportant en même temps. Il avait beau n’être qu’un cocker, donc d’un gabarie plutôt léger, il avait énormément de force quand quelque chose l’intéressait vraiment. Un peu comme notre protagoniste, petit mais, très fort quand il le veut! Enfin bon, je vais éviter le sujet par peur de me recevoir ses foudres.
Donc je disais, son chien le tira et tout ça pour quoi? Pour une chienne bien sûr ! Une nouvelle lubie à mettre dans la liste. Est-ce qu’il s’arrêtera un jour de rendre la vie dur à son maître? C’est une question rhétorique, bien sur qu’il ne s’arrêtera jamais ! Mais a qui appartenait cette chienne d’abord? Elle avait un collier, elle devait avoir un maître. Il s’approcha d’elle, alors que les deux animaux roucoulait (donc se reniflaient) et regarda si les coordonnées de son maître n’y étaient pas inscrits. Quelques secondes plus tard, un jeune homme arriva en courant, de la buée s’échappa de sa bouche, il regarda la chienne un instant et parut soulagé. Ce devait être son maître… Mais, comment un homme pouvait avoir un visage aussi androgyne? C’est la première chose à laquelle pensa le blond quand il vit la personne s’approcher du couple de tourtereaux. Il était plutôt mignon, c’était un Ikemen de toute évidence. Ce qui troubla un peu le jeune homme et le fit se perdre dans ses pensées était surtout le fait qu’il avait l’impression de le reconnaître. Il l’avait déjà vu quelque part c’était sûr mais, où? Ce genre de personnes ne s’oubliaient pas en général… enfin c’Est-ce que pensait Koki au premier abord. Il était plutôt mystérieux et une sorte d’aura émanait de lui… comme celle d’un Johnny’s… Enfin il sortit de ses songes afin de ne pas paraître impolie vis-à-vis de l’inconnu. Il se courba donc un peu afin de le saluer et se gratta la tête, un sourire gêner sur les lèvres en voyant son chien renifler le derrière de l’autre animal.

«  Je suis désolé, ce chien est à vous n’Est-ce pas? »

Mais, il n’eut pas le temps d’en dire plus car, tout se passa très vite. La chienne s’était cacher derrière les jambe de son maître et Joker, fou d’amour, l’avait suivit tout en emmêlant sa laisser autour des deux jeunes hommes qui finir par se rentrer dedans. Leurs visages à seulement quelques centimètres l’un de l’autre. Koki semblait vraiment gêné et ça se voyait à l’expression sur son visage ( Ah trop sex !!! *O*). Non mais, sérieusement. Ce genre de scènes ne se passent que dans les films à l’eau de rose en général et puis, les deux protagonistes sont un hommes et une femme… Franchement, Koki allait vraiment l’abattre ce chien !

Le fait d’être assis comme ça à côté de l’androgyne donnait de drôles d’impressions à Koki. Il se souvenait encore du jeune homme et rien que son image complètement bouleversé de la première fois qu’il l’avait vu, lui déchira le cœur. Pourtant il n’avait aucun liens avec lui et ne l’avait jamais vu de sa vie, pourquoi être aussi touché? C’était peut être son visage au traits fins? Ce n’est pas un secret qu’il n’arrivait pas à résister au pleurs d’une fille… Enfin dans le cas présent, Ueda-kun n’était pas une fille et pourtant, il ressortait un fort besoin de protéger cet être frêle, de l’écouter et le comprendre. Il n’était pas du tout sentimental, c’était juste quelque chose qu’il ne contrôlait pas. Comme si une petite voix au fond de lui essayait de lui expliquer quelque chose d’important. C’était assez étrange et le jeune homme faisait tout pour la faire taire.
L’homme à côté de lui était encore sur la défensive, il était persuadé qu’on ne le croirait pas. Cela faisait tout de même un an qu’ils ne s’étaient pas revu et la première fois, Koki n’avait rien pu faire, c’était Kame qui avait parlé le premier en affirmant que les Kat-tun avaient toujours été quatre de toute façon. Il n’était pas du genre passif mais, cette nouvelle avait parut si soudaine et insensé qu’il n’y avait pas fait tout de suite attention. Ce n’est que quand il croisa le regard du roux qu’il se posa des questions. Ses yeux étaient remplis de panique, de regrets et de.. Tristesse. Le cœur de Koki se crispa dans sa poitrine et de la culpabilité lui tortura bientôt les entrailles. Il voulait en savoir plus, il voulait le croire! Il n’avait aucune idée du pourquoi ce sentiment, il savait juste que c’était tellement fort qu’il ne pouvait l’ignorer. Et avec du recul, le fait qu’ils se connaissaient peut être avant auraient pu expliquer les sensations qu’il éprouvait. C’était comme si leurs souvenirs essayaient de revenir à la surface mais, ils avaient tellement de mal que Koki finit par oublier cet incident. Néanmoins, cela prit du temps. Kame les avaient chassés tellement vite, qu’ils n’avaient pas pus s’expliquer et le rappeur voulait en savoir plus, beaucoup plus. Il n’avait pas enlever la possibilité que cela pouvait être un canular mais, il n’avait pas non plus omis l’hypothèse que leurs dire soient vrais. Cela pouvait paraître complètement fou et pourtant, il le pensait vraiment. C’est pour cette raison qu’il avait fait des recherches sur ces deux personnages, sans en avoir parler aux autres, de peur qu’ils se moquent de lui mais, elles ne furent pas fructueuse du tout et il finit par abandonner. Il se sentait encore coupable mais, se disait que le destin finirait bien par le ramener à lui et éclaircirait toute cette affaire. Il avait besoin de cette vérité pour mettre un mot sur ce qu’il avait pu ressortir lorsque son regard s’était posé sur le jeune homme. Il avait été un ami dans le passé, il en était certain. Il ne pouvait donc pas laissé le jeune homme dire qu’il ne le croirait pas car, au fond de lui, même si il lui racontait la plus improbable des histoires, il le croirait. Tout ce dont il avait besoin, c’était d’une explication.
Le sourire triste que le roux afficha tout en disant qu’il n’était pas le seul dans son cas lui déchira le cœur une deuxième fois. C’était le même regard que la première fois. Ce même regard qui l’avait rendu tellement coupable. Il fronça les sourcils. Il n’avait pas attendu si longtemps de le retrouver pour qu’il lui dise que ce n’était pas grave. Il ne s’était pas embrouillé l’esprit pour rien, si il était là, c’était pour connaitre son histoire et la comprendre. Il ne voulait pas le brusquer mais, cela l’énervait un peu. Cette colère n’était pas n’était pas que contre son vis-à-vis mais, aussi contre lui-même, pour avoir tellement de temps à le retrouver qu’il semblait avoir perdu espoir. Koki était quelqu’un qui voulait toujours aider son prochain, c’était un bon ami mais, c’était la première fois qu’il s’impliquait autant dans les affaires d’un inconnu. Il fronça donc un peu les sourcils et regarda au loin :

«  Si c’est grave, je le sais. Il y a un an, je les vu et aujourd’hui encore je le vois, tu sembles toujours aussi triste… Tu vas peut être penser que c’est bizarre mais, j’ai vraiment envie de connaitre toute la vérité et de t’aider. »

Koki n’avait pas voulu tourner autour du pot alors il avait été franc et avait dit tout ce qu’il pensait… enfin presque. Il tourna son visage vers Ueda et lui offrit un sourire confiant, qui l’inciterait peut être à se confier.